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Ce qui est en question, c'est le passage, la transhumance, très peu de haltes, de toute façon très éphémères ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et sur cette ligne de fuite, un déboulé d'hommes et de femmes en bleu, de bidons.Un chien de métal incandescent.Fermant la marche, talonnant le troupeau par sa musique, un gros taureau noir, camion aux naseaux fumants. En avant d'eux, loin dans la ville, une pyramide d'autres bidons qui ne seront même pas le terme de leur errance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut attirer le public, le pousser à se déplacer, à accompagner la course, mais aussi le tenir suffisamment éloigné pour que naisse une visibilité collective.

 

 

La scénographie du parcours de Bivouac a donc besoin de la puissance des sons, des mouvements, des feux pour susciter des vides, à l'intérieur desquels existe et se déplace l'espace de jeu.

 

 

 

Bivouac redonne envie de courir, de frôler, d'esquiver, de vérifier ses réflexes, sa capacité de saut, de volte-face.

 

De là s'esquisse la chorégraphie d'un ballet collectif, différent d'un public à l'autre, qui se fragmente en autant de pas de deux comédien-spectateur. Etre à la fois très près et très loin.Partager le même espace, respirer le même air et appartenir à deux univers qui ne se superposent pas, dont l'un est l'imaginaire de l'autre. 

Fin d'une journée ordinaire en Centre-Ville. Et soudain, sur étendard sonore, un déboulé d'hommes et de femmes bleus...

 

Ils prennent la ville à revers et détournent les rues, les fontaines, les bancs publics, les statues. Ils cherchent un lieu qui leur ressemble, une pyramide, quelque part, signalétique du rassemblement puis du dépassement.

 

Ils s'évanouissent comme ils sont arrivés, dans la musique. Rock'n'choc. 

De la formation des volontaires ...

... au spectacle

 

 

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Generik Vapeur , Sara Vidal

 

Sens Et Tonka  - 10 / Vingt

 

 

 

 

Bivouac

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